Synopsis
Qu’ils ventent, noient, brûlent ou ensevelissent, les éléments sont l’essence de la magie et, comme elle, ils ne sont ni bons ni mauvais. Ils marquent toutefois les êtres qui les manipulent, et laissent derrière eux maintes légendes tracées dans la chair. Quelques-unes de ces légendes ont été transcrites sur ces pages, odes aux éléments, à ceux qui les maîtrisent, à ceux qui les subissent. Alors, n’hésitez plus: tournez les pages et apprêtez-vous à brûler, à pleurer pour ces héros – humains, nains, gobelins et créatures plus étranges encore – qui remuent ciel et terre pour un fragment d’histoire.
Mon avis
Merci à Nutty Sheep de m’avoir fourni ce SP.
Après ma première Anthologie sur les loups-garous, j’ai été très enthousiasmé lorsque Nutty Sheep m’a proposé de lire cette nouvelle Anthologie se concentrant sur le thème de la Fantasy. Et plus particulièrement, les quatre éléments : Eau, Feu, Air et Terre.
L’œuvre se constitue de huit nouvelles :
- Charmeur de Flammes
- La Brûlure de l’eau
- Douée
- Rêveries du Baigneur Solitaire
- Retors-Boyaux
- Little Big Rock
- Sauver Egloskerry
- Telle est la voie des gobelins
Chaque nouvelle nous transporte dans un univers bien distinct et concerne un ou plusieurs éléments. Je vais commencer avec celui que j’ai le moins aimé à celui que j’ai le plus aimé.
Celui que j’ai moins aimé est Telle est la voie des gobelins. La narration ressemble à un cours. On nous narre le récit d’un chaman gobelin cherchant l’essence des éléments. Le récit comporte parfois des poèmes faits par le shaman ou son apprenti. C’est plutôt sympa, mais le récit raconte des faits d’une manière neutre, à mon goût.
Rêverie du Baigneur Solitaire est celui-là qui m’a le plus troublé. J’ai apprécié le récit au début, concernant une créature marine, sur ces réflexions, le monde qui l’entoure… Mais, la fin du récit arriva et là… Ça ma complètement déconcerter et ma donné la sensation de ne pas avoir compris ce que j’ai lu, alors que c’est pourtant bien écrit. C’est un peu (voir beaucoup) dur d’expliquer sans vous spoiler la fin.
Retors-Boyaux nous narre la mésaventure d’un groupe de nain dans …

Le récit est gras, ce n’est pas dérangeant. Je n’en ai pas l’habitude, cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture. Cela permet de mieux comprendre comment est le personnage. Celui-là est très sympa. Je trouve que c’est celui où il y a le plus d’action-combat.
Les trois nouvelles qui vont suivre ont le même défaut : la sensation de « où est la suite ? »
Charmeur de flammes nous transporte dans un monde magique avec deux jeunes filles, qui travaille dans une auberge. Un événement est organisé avec la présence d’un charmeur de flamme. Le lendemain, elles décident de rentrer dans la chambre du charmeur pour inspecter son instrument de musique, et là c’est le drame. Alors j’ai bien aimé la narration et l’univers, mais j’ai vu les conséquences de leur escapade venir. La chute de l’histoire ne m’a pas donc pas surprise et là j’ai été déçu que ça n’aille pas plus loin. J’ai été en mode oui d’accord et pis ? Ce fut dommage.
Dans Little Big Rock, nous suivons un élémentaire de Terre qui revient à la vie et qui est devenue immortelle. Sa quête est de chercher un élément de l’air. Alors, j’ai apprécié l’humanisation de cet élément de Terre. Mais vers la fin, il est obligé de laisser ses amis et partir loin. Pis, voilà, fin. Ça m’a frustré, car je n’ai pas la sensation qu’il a accomplie ou échouée dans sa recherche. Je me suis dit mince, l’histoire est hyper intéressante pourquoi ça se termine ainsi ? J’ai même relu deux fois le paragraphe de fin, car on est sur le point de vue de quelqu’un d’autre, me disant que c’est moins qu’y est mal lu. Au final, ça m’a encore plus frustré.
La brûlure de l’eau comporte le même style de fin frustrante, mais pas de la même manière. J’ai beaucoup apprécié l’univers, l’histoire de petit garçon avec ces origines, le secret que sa grand-mère cache. Mais, lorsque les villageois commencent à engager des « procédures » contre notre héros, il s’en va avec une classe génialissime et pis c’est tout. Il s’en va. J’ai fait oui mais nan. C’est tout ? Et la suite ? Vengeance, amour, changement quelque chose non ? Ne te barre pas tout simplement comme ça ! J’avais vraiment envie qu’il y ait une suite.
Sauver Egloskerry fut très agréable à lire. C’est une sorte de ré-écriture du conte de Peter Pan. Nous suivons James, un curé, qui recherche une personne sous l’emprise d’une fée de l’air. Il fera appel à une abbesse afin de l’aider dans sa tâche. Abbesse ayant un crochet à l’une de ses mains. A par dire qu’il est bon de bout en bout. L’intrigue nous tient en haleine jusqu’au moment de dénouement. La lecture fut très agréable.
Le dernier des nouvelles est Douée. Et celui-ci, juste parfait ! La narration est découpée en plusieurs parties, ce fut bizarre, mais qui n’entache rien à la lecture. L’histoire est drôle, bien construite. J’adore la manière dont l’héroïne réussit à cacher sa nature pour au final se prendre un retour de bâton derrière. En plus, j’ai eu l’impression qu’il y avait une critique sur notre société dans ce récit. Cette lecture fut que du bonheur !
Globalement, cette anthologie fantasy est assez sympa. On est facilement transporté dans chaque univers, on comprend facilement leur règle sans que cela soit trop compliqué. Mais, je me suis trop souvent retrouvé sur ma faim.
Bonne lecture !
Note

Liens
Version physique
Nutty sheep : Nutty Elements
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Version numérique
Nutty sheep : Nutty Elements
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