Apocalypse selon Bélial de Cléo Blackwood en Auto-édition

Synopsis

Un volcan se dresse devant moi, monstre de lave et de cendres qui n’aurait jamais dû entrer en éruption.

En tant que volcanologue, oh c’est sûr, je suis fascinée. En tant que moi, Nuria, vingt-neuf ans, ce n’est pas la même histoire. Je jongle déjà entre mes angoisses et mes cauchemars au quotidien, alors avec cette nouvelle mission sur le terrain, je suis une vraie bombe à retardement. Encore plus quand je découvre un homme évanoui près d’une coulée de lave… Et qu’il s’avère que cet homme au charme magnétique n’est autre que Bélial, le Dragon biblique, venu superviser le bon déroulement de l’Apocalypse.

Je n’ai plus qu’à trouver le moyen de compromettre les plans du démon, en ultime rempart entre l’humanité et la fin du monde. Facile.

À moins que le danger ne soit encore plus grand pour moi… Pour ma vie, ma santé mentale, mon cœur, trois fois rien

Mon avis

J’étais plus que contente de lire ce livre. Déjà, ça parle de démon et j’aime ce thème et le livre est magnifique. (J’ai un collector sublime)

J’ai donc démarré la lecture de notre volcanologue qui trouve un homme évanoui pas loin d’un volcan en éruption. Elle le prend pour un fou, mais au final, c’est plutôt elle qui refuse de croire ce qu’il dit.

Alors. Je suis sortie mitigée de cette lecture. Il me restait trop de questions à la fin.

Tout d’abord sur l’univers. Bélial est +/- un dragon extrêmement vieux qui dort au centre de la Terre. Mais, il est le seul de son espèce pourquoi ? Est-ce un genre de dieu ? S’il se sent seul pourquoi ne reste-t-il pas éveillé et ce lié d’amitié ou d’amour ? (Avant les évènements avec Nura) Cette histoire de lance est trop alambiquée. J’ai l’impression qu’il ment à l’héroïne sur son vrai usage. Ça rend la fin incompréhensible et me fait poser d’autres questions auxquelles je n’ai pas de réponse. Je ne les poserai pas, car ça spolierait la fin.

Un peu prévisible d’ailleurs. C’est le mot qui pourrait définir le livre. Car, les réactions de Nuria face à la situation étaient prévisible. La localisation de la lance et les réels méchants était prévisible (perso j’avais compris où c’était depuis un moment), j’ai vu venir les trahisons de loin… Bref, j’étais constamment dans l’attente que les prévisions se passent pour savoir la suite. La fin, je ne m’en doutais pas immédiatement, mais j’ai commencé à voir où Bélial venait en venir. La seule chose que je n’ai pas prévue et le quiproquo qui arrive de nulle part !

C’est la catastrophe et nos deux héros se trouvent sur le toit d’un hôpital. Elle cherche à savoir comment arrêter l’apocalypse et elle commence à se rendre compte des sentiments qu’elle a pour Bélial. Elle fait un petit bisou et Bélial lui dit que ce n’est pas cool de faire l’allumeuse pour jouer avec les sentiments. J’ai fait Wouaw, d’où ça sort. À aucun moment, elle n’utilise des sentiments/son corps pour séduire Bélial et l’uliser. Ce qui fait que ce quiproquo est mal placé.

Ce qui fait que la romance est relativement moyenne. Autant, j’avais compris les sentiments de Bélial assez tôt (et d’ailleurs, dommage qu’il n’y ait pas de passage de son point de vue pour le pourquoi) autant elle, j’ai un peu de mal. Ils arrivent vers le milieu voir un peu après et je trouve qu’il n’y a pas assez d’éléments précurseurs qui commencerait à nous faire comprendre qu’il y est des sentiments naissants.

La plume est bizarre. Il y a une volonté de belle lettre, mais que je ne trouve pas nécessaire. Limite, ça me dérange. Devoir lâcher ma lecture pour trouver la définition du terme trille (note particulière), juste pour dire que le téléphone sonne, moi ça m’embête. Surtout, que le livre ne parle pas de musique. Auxquelles cas, le champ lexical à son importance. La … non.

Bref, il y avait plein de bonne idée, mais je trouve que c’est mal exploité. Ce n’est pas une torture non plus. On se laisse transporter dans cette course pour mettre fin à l’apocalypse assez facilement et on sent l’urgence de la situation. Il y a cependant des points qui ne sont pas assez explique et élucidé à la fin de ma lecture.

Bonne lecture !